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L’Université d'été de la cojer et la chute de Jammeh en exergue

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Revue de Presse

La 5e Université républicaine des jeunes de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) est au menu de la livraison de lundi de la presse quotidienne dont la plupart des titres reviennent dans le même temps sur la défaite du président Yahya Jammeh à l’issue de la présidentielle gambienne de jeudi dernier. Le chef de l’Etat Macky Sall, présidant la 5e Université républicaine des jeunes de son parti, l’Alliance pour la République (APR), a invité les jeunes au culte du travail et précisé qu’aucune instance de sa formation politique "ne sera changée avant 2019", rapporte le quotidien national Le Soleil.

Dans le même temps, souligne Sud Quotidien, le président Sall "impose Thérèse Faye Diouf", la responsable de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER), non sans annoncer menaces et sanctions contre ceux qui contribueraient à installer le "désordre" au sein de l’APR. Macky Sall "a annoncé le maintien des structures actuelles de son parti jusqu’en 2019" et "a par ailleurs sévèrement mis en garde les instigateurs de +brouhahas, d’invectives et du désordre dans les rangs de son parti notamment au niveau de la COJER", ajoute Sud Quotidien.

"Macky tance ses partisans", signale à son tour Le Témoin quotidien. Le journal sert à ses lecteurs quelques unes des mises en garde du chef de l’Etat aux militants de son parti. "Parce que vous avez un peu d’argent, vous devenez arrogants", leur a-t-il par exemple lancé, en langue nationale wolof. "Macky fustige l’arrogance et l’orgueil des apéristes", affiche Vox Populi, selon lequel la 5e édition de l’Université républicaine "a été marquée par des scènes d’indiscipline qui portent l’empreinte de jeunes qui ne veulent plus voir Thérèse Faye Diouf continuer à coordonner" la Convergence des jeunesses républicaines.

"Le chef de l’Etat a ordonné la fin des critiques des responsables de son parti, l’APR. Tout manquement à cet oukase sera sévèrement puni. Cette mise en garde s’adresse aussi bien à ministres qu’aux simples militants. Tous les apéristes sont donc avertis", écrit Walfquotidien. "Macky sort le bâton, contre notamment ses ministres", à qui il s’est adressé selon le journal Le Quotidien en ces termes : "Comment voulez-vous faire de la politique et rester muets ?". "Levez-vous et allez défendre vos bilans", a-t-il ajouté à leur égard, dans des propos rapportés par le même journal.

"Tantôt pédagogique ou sévère, en s’adressant à ses jeunes militants qui s’écharpent pour le contrôle de la COJER ; tantôt sérieux ou railleur, il a fait, à sa manière, le compte rendu de sa rencontre avec l’opposition regroupée au sein de Mankoo Wàttu Senegaal. Il se dit entièrement sûr de sa victoire en 2019 et enjoint tous les responsables à descendre sur le terrain pour piloter l’inscription des militants sur les listes électorales", indique Enquête. D’autres journaux revient sur la présidentielle gambienne de jeudi, à l’issue de laquelle le président sortant Yakhya Jammeh a reconnu sa défaite et félicité son challenger, le candidat de l’opposition Adama Barrow.

"Les gambiens entre euphorie et angoisse", souligne par exemple le quotidien L’As. "La page Yaya Jammeh est tournée, même si la psychose d’un retournement de situation demeure chez les Gambiens", écrit l’envoyé spécial de ce quotidien. "Malgré le changement de régime en Gambie, tout le monde est sur le qui-vive", note également Enquête. Un coup de force "est forcément redouté", puisque "personne dans le pays ni même au sein des chancelleries accréditées dans le pays n’a confiance en Yahya Jammeh qui pourtant, vient de reconnaître sa défaite à la présidentielle de ce 2 décembre", poursuit ce quotidien.

L’Observateur apporte de l’eau au moulin des sceptiques, en contant "la tentative de confiscation du pouvoir gambien par le tombeur de Daouda Kaïraba Diawara", le prédécesseur du président Jammeh, déposé suite à un coup d’Etat perpétré par ce dernier. "Du renouveau du code électoral au black-out, en passant par la réunion en petit comité au bureau présidentiel du State House, Yahya Jammeh a toujours joué de force en sa faveur mais a perdu face à la détermination du peuple gambien. Pour autant, il n’a pas accepté de partir aussi facilement qu’on le croit", écrit L’Observateur.

"Yahya Jammeh savait que c’était fini", affirme, pour sa part, son tombeur, le président élu Adama Barrow, cité à la Une du quotidien Libération. Il ajoute dans plusieurs journaux dont Le Témoin quotidien et Le Soleil, que les relations sénégalo-gambiennes seront sa "priorité". "En 22 ans, le régime de Jammeh a multiplié les dérives. Aujourd’hui que le Néron de Banjul est vaincu, le jugement des tenants du pouvoir apparaît telle une demande sociale. Une donne qui peut inciter les sbires du potentat, qui n’ont plus rien à perdre dans cette nouvelle ère tant vantée, à vouloir, à défaut d’interrompre le processus démocratique, le saborder", analyse Walfquotidien en conclusion. BK/PON



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